Peu importe la chappe, peu importe la prison, rien ne peut empêcher la vie d’émerger librement et grandir sans forcer, sans combattre.
Pas besoin de secouer les parois de l’enfermement.
Toute entrave s’efface devant le pouvoir incontestable de la Vie qui s’élance, puisque les barreaux de la prison et la chappe de béton sont la substance de la Vie elle-même.
Les limites et parois ne sont là que pour révéler en conscience le précieux et le sacré de la vie dans sa liberté et sa grandeur inégalées.
La Vie n’a pas besoin d’être contrée pour témoigner de sa souveraineté.
Elle a juste besoin d’être vue et reçue telle qu’elle se manifeste dans la douceur du flux de son mouvement pour magnifier et faire grandir ce qui la goûte avec tendresse.
Sandrine
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