Besoin de sécurité pour avancer sans tomber.
Une sécurité qui maintient la jeune pousse, encore fragile, afin qu’elle ne s’effondre pas à la moindre brise.
Sécurité procurée par la main qui soutient la base du bébé qui vient de naître pour lui permettre d’être présenté au monde qui l’accueille et dans lequel il prend place.
Sécurité qui s’installe en sensation, progressivement, à l’intérieur de soi, comme un être qui grandit, confiant et serein, conscient de sa valeur ultime.
Sécurité, comme tuteur, qui permet de se tenir debout et droit afin d’avancer solidement, même lorsque le pas foule un sol incertain.
Sécurité, incarnée par la colonne vertébrale du corps et de l’esprit jusqu’à ressentir l’ancrage de l’Etre en son entier.
Sécurité qui permet de ne plus jamais douter de sa valeur, de sa grandeur et de sa force intérieure.
Puis grandir et s’épanouir avec l’assurance que rien ne peut nous faire vaciller jusqu’à la cassure.
Voir doucement que la vie ne nous veut que du bien et que tout ce qui a pu avoir le sentiment d’avoir été brisé, est rassemblé et à nouveau unifié dans un profond sentiment de sécurité.
Ressentir comment tranquillement et sereinement le corps se redresse en même temps que la colonne vertébrale qui la soutient et que l’âme se relève en regardant le monde, les yeux dans les yeux, avec confiance et dans un lien apaisé.
Se redresser après avoir courbé l’échine durant des années, étant convaincu(e)s que nous ne valions rien.
Se redresser après avoir pris conscience que seul le regard bienveillant que nous portons sur nous-m’aime est le socle du sentiment de sécurité intérieur.
Le regard extérieur encourageant et soutenant, se conformant au regard intérieur bienveillant, renforce le sentiment de sécurité comme appui du vivant en mouvement.
Sandrine
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