Sacrifice

Se sacrifier n’a jamais été la vérité du Soi.

C’est juste une croyance erronée et inventée par un monde égotique pour s’assurer le pouvoir sur autrui en croyant devenir souverain.

Mais bâtir son empire sur la souffrance sacrificielle ne vaut rien et ne fait que créer une parodie d’une réalité basée sur la survie.

La Vie n’est en aucun cas Sacrifice, basée sur les dettes, la soumission à des lois, règles et vérités de quelques-uns sans tenir compte de l’unicité de chaque Un.

Mais l’âme, en aucun cas, n’est venue se sacrifier.

Elle est simplement là pour Aimer, en commençant par elle-même, incarnée dans un corps qui lui permet d’expérimenter l’Amour en toute liberté.

Observons simplement notre mental formaté et conditionné et enseignons-lui à reconnaitre qu’obéir aveuglément à des injonctions que le cœur ne reconnaît pas, crée des tensions et des torsions jusqu’à la paralysie du corps, au travers des malaises et maladies, et à la sidération des pensées insensées de peurs, au lieu de s’en servir pour la création d’un monde sans cesse en évolution et joyeusement libérateur.

La Vie est Liberté en Essence et nous ressentons bien le malaise dans les situations quotidiennes sacrificielles, comme l’évidence que ce n’est pas ajusté à notre Etreté.

La croyance erronée de la légitimité du Sacrifice entre en conflit avec la Vérité du Cœur qui n’évolue qu’en tant que Liberté.

Liberté d’être, d’exister, de vivre en accord avec ses propres valeurs et son élan créateur intérieur, rayonnement de l’Amour qui reconnaît tout ce qui existe comme Libre en Essence.

Reconnaissons-nous véritablement comme des êtres Libres et ne donnons plus de crédit à nos croyances liées au devoir du Sacrifice, sous n’importe quelle forme.

Ce qui agit en nous-m’aime est réellement consenti et décidé avec la Joie de l’âme, ou bien cela se vit en sacrifice et ne sert que la pensée erronée de notre petitesse.

Rappelons-nous à chaque instant à notre Grandeur et notre Liberté d’être et d’agir en tant que légitime naissance (naître en Essence).

Sandrine