Je respire ce parfum de Liberté.
Je respire cet espace intérieur qui s’amplifie.
Je respire enfin la fragrance ultime de ma rayonnance divine.
Je suis qui je suis, libre, entière et portée d’un élan de co-création d’un univers aux couleurs de mon cœur.
Ce cœur qui n’a de cesse de vouloir s’exprimer et s’engager dans l’émergence manifestée de la conscience unifiée.
Il n’est plus temps de me lamenter ou de rester là, à attendre un monde meilleur qui viendrait jusqu’à moi.
Il est temps que j’engage un premier pas pour signifier clairement mon action dans ce mouvement de création commun, en tant que partenaire, pleine et entière.
Par ce choix et cet engagement, je reprends mon pouvoir créateur auprès de mes véritables frères et sœurs.
Auprès de qui je reconnais mon parfum et mes couleurs pour former un magnifique tableau d’un monde meilleur.
J’avance consciemment en choisissant avec attention ce et ceux que je souhaite voir dans ma vie et avec qui je peux partager qui je suis.
Je sors de ma tanière, mon refuge intérieur pour me dévoiler dans mon authenticité et permettre enfin d’accueillir ce qui m’est destiné.
Accueillir sans peur, sans calquer sur les démons de mon passé, ce et ceux qui peuvent arrivés.
Ce passé qui n’est plus, qui est libéré pour laisser place à un présent, la promesse du futur qui s’annonce, et qui est teinté de la sagesse des expériences vécues et entérinées.
Je me vois enfin debout, droite. Et même si je tremble encore un peu, je sais que mes pas sont assurés vers un univers qui me tend les bras, et qui me reconnait telle que je suis et que j’ai toujours été au fond de moi.
Je ne connais pas encore les talents que je vais pouvoir mettre en œuvre et partager mais je sais que plus jamais je ne les confinerais pour ressembler à l’idée d’un monde qui n’est pas à mon image.
Fini les concessions non consenties, imposées par mes parts intérieures qui ne veulent pas prendre le risque de sortir en pleine lumière par peur d’être rejetées, jugées et mal aimées.
C’est par soi, pour soi et en soi que l’amour jaillit. Le monde extérieur n’est que le miroir de ce qui se joue en moi et le reflet de la manière dont je me traite.
Et par une profonde respiration je me vois enfin, en paix avec moi-m’aime.
Sandrine
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