Le célèbre philosophe Pascal écrivait : « Le cœur a ses raisons que la raison ignore ».
Si le cœur est le maître joyau de l’Etre, le mental, siège de la raison, est maitre de son propre royaume.
Dénué de conscience et de sentiment, il n’est simplement que le centre de traitement des données, enregistrées au fil des expériences vécues, présentes et passées.
C’est un programmateur sans état d’âme, qui répète inlassablement les mêmes stimuli réactions face aux mêmes stimuli déclencheurs, peu importe les circonstances et contextes fédérateurs.
C’est une intelligence froide et neutre, ni bienveillante, ni malveillante, juste un espace de traitement des données pré-programmées.
Il ne sert à rien de le juger, de tenter de l’éradiquer ou de l’ignorer. Il est juste là pour faire le travail qu’il est censé effectuer.
Il enregistre, traite et donne les réponses adaptées pour protéger l’être humain qui lui est confié, en fonction de la programmation enregistrée.
Les sentiments de peur, d’amour, de joie, de sécurité et d’insécurité ne sont que des réponses subjectives à des expériences personnelles intériorisées.
Il n’y a pas de vérité absolue, juste celle vécue par le cœur humain qui le transmet sous forme d’information au cerveau/mental qui l’enregistre et le stocke comme référence dans la gestion des émotions/réponses pour la prochaine manifestation.
Les torsions se vivent lorsque la conscience cœur évolue, change de paradigme sans que le mental n’en soit averti, sans que sa programmation n’en soit changée.
Il a juste besoin d’être considéré comme un partenaire précieux qui transmet des données que le cœur n’a pas pour mission d’analyser, trop occupé à vivre, à ressentir toutes les nuances du vivant.
Le mental a juste besoin de recevoir les nouvelles directives d’expériences validées par le cœur comme une nouvelle vérité à enregistrer.
Ainsi, l’insécurité ressentie dans une atmosphère dorénavant sécure est simplement un appel de reprogrammation du traitement analytique du mental afin qu’il envoie les nouvelles données/réponses adaptées dans une harmonie corps/âme/esprit retrouvée.
Le mental fait partie intégrante de l’Etre incarné et a besoin d’être transcendé au même titre que le corps et l’esprit, au sein du Maître Cœur et du Je Suis dans la complétude du Soi matérialisé.
Le défi est de reconnaitre le mental comme un partenaire de l’être dans son humanité sans lui laisser les rênes de sa destinée et l’inclure parfaitement dans la Conscience Divine que nous sommes en Totalité.
Et une fois parfaitement intégré en Conscience à l’Etre dans sa totalité, il peut se fondre dans le Soi en unité.
Sandrine
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