Les douleurs de l'enfantement
- ausselsandrine
- 17 mars 2021
- 2 min de lecture

Mon corps et mon âme se tordent de douleurs sous la pression de la vie qui pend forme et se fraye un chemin en remettant d’aplomb ce qui s’est vécu depuis tant d’années en torsion.
La Terre Mère me prend dans ses bras, m’insuffle son énergie vitale pour m’assister dans l’accouchement de mon être par voie terrestre.
Les contractions se font plus présentes, plus pressantes afin de libérer la nouvelle version de moi-même, qui peut enfin naître à ce monde qui est prêt à l’accueillir et à la reconnaitre comme précieuse et importante pour cette nouvelle humanité qui se présente.
Devant cette poussée, préambule à la naissance, mon corps souffre d’accompagner cet enfantement en libérant les peurs et les torsions d’une vie douloureusement vécue.
Cet enfantement qui me rappelle combien le féminin a été affaibli, blessé et qui, aujourd’hui, a besoin de retrouver toute sa splendeur et sa souveraineté pour donner naissance à la Vie.
L’énergie de la Terre Mère, en soutien indéfectible, embrasse et embrase tout mon corps de femme, et élargi mon bassin afin qu’il reprenne sa forme et sa suprématie, en tant que berceau de la vie.
Il s’étire, se réaligne et fait totalement face, droit devant pour avancer et se présenter pour la naissance tant attendue de l’êtreté incarné.
En reprenant sa forme et son positionnement, face à face, il entraine dans son réajustement, toute la colonne vertébrale, permettant ainsi à mon corps et à mon être tout entier de se tenir droit, dans une posture de dignité.
Se tenir droit debout pour avancer droit devant sans honte ni culpabilité d’Exister.
Être et se sentir Femme, avec fierté et donner naissance à la nouvelle vie qui se présente dans une version toujours plus belle et plus grande de soi-même.
Supporter avec dignité les douleurs de l’enfantement en sachant que c’est le plus beau cadeau que la femme que je suis offre au monde après un temps de gestation durant laquelle l’enfant est rêvé, projeté, imaginé dans sa plus belle version pour le bonheur de ses parents, le masculin et le féminin sacrés.
Les douleurs de l’enfantement sont les contractions de l’expulsion de cet être en devenir, qui s’offre au monde pour participer à sa transition, dans la paix et l’harmonie retrouvées.
L’ancienne femme que j’étais, devient mère pour enfanter la meilleure version d’elle-même et se redécouvrir intègre et digne de transmettre réellement la Vie.
Les douleurs de l’enfantement pour extraire les peines, les peurs et les torsions et laisser la perfection se présenter et grandir dans la fluidité et la Joie de marcher sur le chemin de la Vie, à la rencontre de toutes ces âmes en renaissance qui souhaitent fonder et participer à la création du nouveau monde qui se présente, maintenant.
Sandrine
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