La vie n’a de sens que celui qu’on lui donne.
Qu’attends-tu de la vie ? Je n’attends rien, je vis tout simplement et je me laisse portée et rencontrée par elle à chaque instant.
Aimes-tu la vie. La vraie question, là, pour moi, en cet instant, est « est-ce que la vie m’aime ? »
La rencontre entre le monde et moi n’est pas une question de mots mais une question de vibration : « je m’abandonne à la vie » peut être vécu de l’espace du désespoir et de l’impuissance ou de l’élan d’amour qui unit dans la découverte heureuse de ce qui n’est pas encore révélé de soi à travers la vie qui œuvre à chaque instant.
Il y a là une intersection, deux chemins se présentent à soi : le désespoir ou la joie de la découverte.
Et c’est là que nous décidons, le reste suivra.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, il y a juste celui que nous choisissons.
Et avant de s’engager sur l’un ou l’autre chemin, nous pouvons juste nous asseoir et observer, la couleur, la saveur en prenant bien le temps, pour chacun des deux chemins.
Et en se laissant ainsi rencontrer, l’élan de notre cœur, spontanément, nous conduira vers celui qui est le nôtre dans la rencontre de soi, à cet instant précis.
Il est parfois important de se rencontrer au travers du désespoir pour mieux voir que nous sommes vivants.
L’important n’est pas le chemin emprunté mais le discernement de notre Etreté.
Sandrine
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