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La Peur n'est pas mon ennemie

  • Photo du rédacteur: ausselsandrine
    ausselsandrine
  • 17 mars 2021
  • 2 min de lecture

Si nous pouvons conjuguer le verbe « aimer » à tous les temps, devant son omniprésence et sa présence essentielle d’existence même de notre condition humaine, le mot « peur » ne peut se conjuguer que précéder de l’auxiliaire avoir, comme un objet extérieur à notre être.

De ce postulat, il est donc évident que nous avons le choix de l’accepter ou non, en étant intrinsèquement séparés de cet objet.

Mais voilà, même si nous n’en voulons pas, elle s’immisce insidieusement, et nous contrôle parfois avec tellement de force et de poids qu’elle semble envahir tout notre espace de vie, tout notre être jusqu’à nous rendre totalement impuissant et repliés sur nous-mêmes, tout tremblants.

Elle nous submerge, telle une vague qui déferle en toute impunité, sans se préoccuper des dégâts occasionnés.

Mais en y regardant de plus près, si elle avait cette autonomie que nous lui prêtons, telle une ennemie qui viendrait nous frapper de plein fouet, pourquoi se manifeste-t-elle de façon si différente selon les êtres qu’elle rencontre et devant le même évènement ?

Elle n’est pas, selon l’idée que l’on s’en fait, une ennemie sélective qui touche ceux qu’elle déteste et épargne les autres.

Alors qu’elle est sa nature véritable, son but ultime ?

Elle n’est, en fait, que la manifestation très personnelle, de ce qui est touché au plus profond de notre être, dans les blessures, les fêlures d’amour qui crient de douleur et demandent à être reconnues et embrassées.

La Peur n’est en fait que l’expression de ce qui a besoin d’être aimé en nous-mêmes et qui se reflète à l’extérieur sous forme de situations qui invitent à révéler, malgré nous, ce qui se vit en souffrance, en douleur intense.

C’est une vague d’Amour qui vient s’infiltrer dans les failles, les fissures et les déchirures de notre âme blessée en touchant ce qui est déjà en souffrance et qui se réveille dans un cri de douleur afin d’être accueilli dans un prendre soin.

Alors au lieu de fuir, de cacher, de soustraire cette douleur à Ce qui souhaite prendre soin, asseyons-nous au centre de notre cœur et pleurons, hurlons si nous en ressentons le besoin mais laissons-nous être dans notre vulnérabilité et laissons l’Amour se restaurer, au creux des mains expertes, en nous-m’aime, de Ce qui connait les secrets de la guérison.

Remettons-nous entièrement à notre pouvoir de guérison qui n’est pas au même endroit que ce qui est souffrant mais bien au-delà de nos croyances de limitation, au cœur même de notre Cœur de Perfection.

Abandonnons-nous à cette Peur qui n’est pas notre ennemie mais la messagère de l’Amour qui appelle à se restaurer et se retrouver fondamentalement dans notre humaine condition et notre souveraine Perfection.


Sandrine

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