Une joie fée-érique s’invite subrepticement au creux de mon cœur d’enfant.
Une petite fée qui m’attrape par la main et m’entraine dans sa joie irrésistible, voletant de fleur en fleur, jouant à saute-mouton au-dessus du pissenlit dont les aigrettes virevoltent dans un éclat de rire du témoin que je suis.
Mes yeux d’enfant pétillent devant ce spectacle fantastique et joyeux, témoins de l’expression du pays féérique.
Un pays où la magie règne et où l’âme agit avec tout son élan créateur.
Un monde où, seul peut entrer le cœur innocent, insouciant d’un enfant, de l’enfant qui dort en nous et qui sait comment jouer, s’amuser et créer avec la vie et le vivant.
L’enfant qui sait voir, aimer et tendre la main à la magie qui l’entoure et qui, en retour, se laisse porter par la féérie qui le soulève et lui fait découvrir des trésors plus merveilleux les uns que les autres.
Des trésors qui se dévoilent devant ses yeux émerveillés et sa bouche grande ouverte de bonheur, comme pour laisser entrer la saveur de ce qui se goûte pour lui, en cet instant de bonheur intense.
Le bonheur de voir comment l’âme agit et comment la magie opère au travers des êtres merveilleux qui peuplent ce monde de toutes les fantaisies.
Sandrine
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