Un appel se fait entendre au plus profond de moi,
Un appel timide mais ô combien essentiel.
Je ressens une tristesse et une peine profondes mais omniprésentes,
Malgré la joie qui m’anime au quotidien, la joie d’être vivante, entourée et aimée de cœur à cœur par les êtres chers et les amis qui m’entourent faisant écho à mon Être Divin intérieur.
Il y a un espace intérieur et profond, ténu mais bien présent qui appelle à l’ouverture de mon cœur et de mon attention bienveillante.
Je le sens tellement triste et vulnérable.
Cet espace prend la forme de mon humanité, l’être humain que je suis, qui n‘a pas de compétence particulière si ce n’est d’être là, d’exister dans toute sa vulnérabilité et sa quête d’amour de soi à soi et de soi pour soi.
Je sais que cet amour et cette reconnaissance est manifestée par mon entourage, avec tellement de bienveillance. Mais moi, dans mon cœur d’humaine, je ne la ressens pas, je ne la décode pas.
J’accueille cela dans mon cœur, sans jugement et sans intervention, juste laisser la place à ce qui se goûte en moi, là, à cet instant. Cette grande tristesse, cette peine profonde de ne pas se reconnaitre dans son humanité, en tant que femme (dans sa polarité féminine et masculine), un être humain qui est femme dans cette vie et qui ne décode pas les intentions bienveillantes des autres humains autour.
Cette femme est effacée, presque inexistante tant elle s’est gommée. Elle se sent tellement vulnérable et appelle à cette reconnaissance d’elle m’aime et par elle-m’aime. S’autoriser à être, tout simplement, à exister telle qu’elle se dévoile petit à petit, sans attente, sans jugement, afin qu’elle puisse se déployer et rencontrer les autres humains, certainement vulnérables également derrière leurs masques visibles et invisibles.
J’ose ôter tous mes masques pour me montrer telle que je suis, simplement et humainement vulnérable.
Je décide d’embrasser inconditionnellement cet être humaine qui appelle tant d’attention et d’en prendre le plus grand soin ; comme le bien le plus précieux qui est là, en moi.
Je le ressens comme un besoin vital pour me transcender dans mon humanité et accéder pleinement à ma grandeur d’âme.
Sandrine
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