Femme blessée

Femme, je suis et Femme je suis maintenant fière d’être.

Je relève la tête et si la colère et le mépris résident encore dans mon cœur face à la prise de pouvoir dévastatrice de l’homme dans un élan destructeur, je fais le vœu sincère de me réparer pour mieux le retrouver dans un lien d’égalité et de respect.

En me reconnaissant Femme dans toute sa majesté retrouvée, je saurais qui je suis dans un équilibre parfait du féminin et masculin sacrés.

Ainsi le conflit/rejet du féminin bafoué envers le masculin persécuteur, pourra se muer en réconciliation porteuse de guérison et d’harmonisation de la vie en création.

Aucun homme ne peut m’approcher avant que le masculin sacré ne soit profondément intégré au sein de la femme que je suis.

Cette femme encore en colère et qui a besoin de s’affirmer en tenant à l’écart toute masculinité, pour réapprendre ce qu’est le lien de partage et de respect, à défaut de lien d’amour réconcilié.

Le pardon n’est pas encore d’actualité même s’il est en cours de chemin.

Pardon qui ne pourra s’actualiser que lorsque la femme que je suis se sentira en parfaite sécurité dans ce monde où le pouvoir reste entre les mains du diktat de la suprématie de l’homme coupé de son sacré et qui n’a pas encore pris le chemin de l’accueil sincère et authentique du féminin dans son intégrité.

Alors oui, la femme blessée que je suis, à ce jour, ne peut reconnaitre l’homme qui l’a maltraitée et la réconciliation ultime et juste devra d’abord se faire en moi avant de le manifester dans la rencontre duelle.

Seul le chemin du Sacré dans l’espace d’Amour Un permet la guérison de la distorsion des deux aspects de l’Etre unifié.

Alors je me laisse aller et je m’abandonne, en tant que femme, dans cet espace de guérison et de paix pour transcender la colère de la Blessure de la séparation d’un lien qui est magnifiquement unique, en Essence, en tant qu’union sacrée, source de vie.

Je prie avec ferveur pour retrouver ce lien sacré dans mon cœur de femme afin d’être en paix avec le monde entier et d’y œuvrer avec sérénité.

Sandrine