Se tenir droit, trouver son axe et respirer profondément.
S’aligner, les pieds sur terre et le regard tourné vers le firmament.
Ouvrir ses deux bras à l’horizontal pour accueillir et embrasser ce qui s’invite et souhaite s’y réfugier.
Aller de l’avant sur le chemin éclatant qui s’écarte devant notre passage, en laissant aller ce qui se libère de l’arrière, du passé qui n’a plus besoin d’être à nos côtés pour nous obliger à avancer.
Avancer dans son propre équilibre, en lâchant ce qui nous contenait et nous contraignait, en attendant de savoir ce qui nous constituait.
Marcher, un pas après l’autre, vers ce qui nous ressemble vraiment.
Avancer bien droit sur ses deux pieds, et s’il est encore possible de tituber, il est impossible de tomber.
Trouver son équilibre pour avancer droit et de plus en plus serein, autonome mais ni seul ni chagrin.
Se tenir dans son axe pour ne plus s’appuyer lourdement les uns sur les autres mais avancer ensemble, en se tenant la main pour marcher loin.
Trouver son équilibre pour permettre à chacun de trouver le sien.
Trouver son équilibre et s’expanser, se déployer et permettre à son être d’exister dans sa grandeur et sa profondeur.
Sandrine
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