Soudain, sur mon chemin, une porte se dresse, fermée.
Je reste là, devant, sans savoir vraiment quoi faire, durant quelques instants.
Est-elle fermée à clé, impossible à ouvrir ?
Et si elle ne l’est pas, prendrais-je le risque de l’ouvrir ? Que vais-je trouver derrière ?
Vers quoi va-t-elle m’amener ?
Pourrais-je faire marche arrière si je souhaite revenir sur mes pas ?
Je reste là, à me tourmenter, devant ce qui n’est pas encore dévoilé, ce qui reste encore caché mais qui s’invite sur mon passage.
Alors je l’observe et je continue à spéculer en fonction de ce qui est déjà visible.
Elle me paraît agréable à regarder. Sa couleur me plaît. Sa forme et sa dimension sont accueillantes et semblent me dire « bienvenue ».
Elle est ornée de jolis motifs, des motifs qui représentent ce que j’aime.
J’ai plaisir à regarder cette porte dans ses détails. Alors je me détends un peu. Le premier examen est concluant et m’invite à aller plus loin.
J’avance doucement ma main sur un des battants de la porte. Elle est en bois, agréable, vivante. Je ressens sa chaleur et le contact entre nous est fluide et rassurant.
Je ressens la détente s’installer de plus en plus profondément en moi.
Je pose enfin la main sur la poignée de la porte, et je tourne doucement. Il n’y a pas de résistance et elle s’ouvre facilement.
Elle semble légère, tout en restant grande et imposante.
Je relâche ma main et je laisse la porte s’ouvrir d’elle-même, naturellement, sur la belle Lumière qui émane de plus en plus visiblement de l’entrouverture.
Alors je m’avance, doucement mais sereinement vers cette ouverture, ce passage qui s’ouvre et m’invite à franchir une nouvelle et magnifique étape de ma vie.
Vers du plus grand, du plus beau, vers un chemin qui me ramène au soi dans la plénitude et la splendeur de tout ce qui se manifeste en reflet de mon intériorité.
Sandrine
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