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Corporalité


Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

La corporalité est le reflet parfait de l’univers.

En tant qu’humain divin, nous sommes l’alliance parfaite de l’un et de l’autre.

Nous sommes le point d’horizon au coeur duquel la rencontre se fait et, inversement, les deux se divisent afin de pouvoir se regarder avec amour et tendresse.

L’un se regardant dans le miroir que l’autre est.

Chaque UN étant le miroir dans lequel chacun peut se refléter, se voir, dans les moindres détails et s’expérimenter dans un espace différencié afin de s’enrichir mutuellement dans le point de rencontre et d’union.

J’aime et j’honore la corporalité que je suis, comme j’aime et j’honore l’univers qui me contient et dont je fais partie intégrante.

Je me reconnais à la fois dans l’Esprit, la substance universelle, et la corporalité, bien définie dans la matière mais ô combien illimitée dans l’essence et le prolongement substantiel infini.

Je laisse l’Esprit que Je Suis incorporer totalement l’être manifesté qui se meut sur cette terre, dans un mariage magnifique qui sublime tout ce qu’il touche et rencontre.

Un mariage heureux, doux et tendre tout en étant puissant et inaltérable dans son essence.

Le corps est comme la terre. Il en est le fragment, sacré et complet, autonome dans ses richesses et son fonctionnement.

En laissant le sacré émerger en soi, au sein du corps et de la corporalité comme reliance entre le corps et l’esprit, nous Vivons le UN dans la joie, l’abondance et la prospérité sans cesse renouvelées et d’une beauté sans pareille.

Une beauté qui ne cesse de s’amplifier, de se redécouvrir et de s’épanouir dans un mouvement éternel de ravissement du cœur et des sens.

Je décide de porter mon regard sur cette beauté éternelle en mouvement infini et de grandir au creux de ce joyau de la corporalité que Je Suis, issue du mariage entre ciel et terre, entre esprit et corps.

Et je laisse la VIE me montrer et m’apprendre le SACRE en toute chose, bien au-delà des apparences.

C’est alors que mon regard s’ajuste automatiquement pour ne percevoir que le sacré, le beau sans passer par le filtre illusoire de la peur et de la torsion, filtre qui agit tel un miroir déformant.

J’ajuste mon regard, encore et encore, afin qu’il s’aligne automatiquement avec la vision du beau, du sacré et de la magnificence de la rencontre divine de l’esprit et de la matière, dont je suis le fruit.


Sandrine

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