Colère
- ausselsandrine
- 17 mars 2021
- 2 min de lecture

Je laisse aller ma colère, elle n’est pas nécessaire à mon cheminement.
Je n’en ai pas besoin dans la restauration de mon Etreté.
Elle ne sert qu’à diviser dans la rénovation de l’unité.
Elle ne fait que raccrocher et saisir ce qui a besoin de s’en retourner à d’autres destinées.
Je laisse aller la colère qui ne m’appartient plus et je la laisse s’en retourner à la Source de Tout ce qui Est pour y être transcendée.
Je la laisse m’abandonner pour ne plus me sentir séparée de mon cœur aimant et confiant.
Je fais ainsi la place à ce qui souhaite s’inviter dans l’Amour de ce qui Est dans la paix, l’harmonie et l’accueil du vivant qui rassemble et restaure l’amour et la prospérité.
Je ne m’identifie plus à ce qui divise mais à ce que Je Suis en tant qu’Entièreté vivante et manifestée.
Je laisse aller la colère qui n’est pas ce que je reconnais en moi, après l’avoir vue et reconnue pour ce qu’elle est : la manifestation de ce qui ne veut plus se vivre dans la pression et la torsion de mon unicité.
Je laisse aller ma colère, tranquillement, en la remerciant de me montrer ce que je ne suis pas et ce qui ne peut plus se vivre en moi.
Je la laisse s’en retourner librement à la Source de Tout ce qui Est, après avoi reçu et accueilli sereinement le message qu’elle est venue me dévoiler sur la nécessité de retrouver la paix en me vivant pleinement dans mon alignement corps/âme/esprit et en accueillant tout ce qui a été désuni dans l’Amour de l’Un.
Je laisse aller la colère pour me consacrer exclusivement à l’Amour qui unit et qui ensoleille le temple merveilleux et sacré de ma corporalité.
Je laisse aller la Colère pour me vivre enfin dans la complétude de l’Amour que Je Suis et qui ouvre en grand, ses portes de l’Accueil du Vivant dans un magnifique ballet qui dévoile la possibilité d’un autre monde d’harmonie et de paix.
La Colère m’abandonne d’elle-même car je n’en ai plus besoin, me vivant et me reconnaissant déjà dans ce nouveau monde d’Amour et d’Unité dans la prospérité toujours croissante de mon Etreté.
Sandrine
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