Enveloppée dans les bras de la terre, je me sens comme une enfant dans le ventre de sa mère.
Bien au chaud, aimée, entourée d’attention, à l’image de cette âme que je suis, qui s’annonce dans ce monde de matière.
Ce monde de dualité, dans lequel chaque nouvel être naissant ne peut vivre sans le soutien et la bienveillance de celles et ceux qui sont déjà né(e)s.
Les premiers temps, et à chaque instant, la survie ne dépend que de la bonne volonté de celui/celle qui tient ce petit être dans les bras.
Cette « bonne volonté » qui nourrit, prend soin, aime et sans laquelle aucun d’entre nous ne peut poursuivre cette aventure sur cette terre.
Comment pouvons-nous si vite oublier que prendre soin des uns des autres fait partie intégrante de notre identité, de notre constitution ?
Oui, nous avons besoin, durant toute notre vie, des uns et des autres, et lorsque nous savons honorer ce lien si précieux, si porteur de vie, sans nous y perdre dans l’attachement au point d’en devenir asservissement, alors la vibration d’amour peut circuler librement.
Ce lien enveloppé par l’esprit d’amour inconditionnel peut alors être le cocon dans lequel chacun peut se déposer, aimer et grandir en étant main dans la main avec ceux qui font partie de sa véritable famille de cœur et d’âmes.
Retrouver sa vraie famille, celle du cœur et de l’âme est du pur bonheur.
Et en substance, merci à notre chère mère terre de nous accueillir et de nous chérir comme elle le fait inconditionnellement, en nous offrant son abondance pleine et entière, malgré nos égarements et notre candeur écervelée.
Sandrine
Comments